La sauvegarde des langues en danger : le cas breton
Selon l'Atlas des langues en danger rédigé par l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), à peu près la moitié des six mille langues parlées aujourd'hui disparaîtra avant de la fin de ce siècle. Il s'agit surtout de langues indigènes orales qu'il vaut la peine de sauver de la disparition à travers un programme d'intervention et de préservation promu par l'UNESCO à fin de soutenir les communautés, les experts et les gouvernements dans ce but. Le risque de disparition peut être évalué selon différents niveaux de dangerosité : de sauf à éteint, en passant par vulnérable, sans doute menacé, gravement et très gravement menacé d'extinction. Le breton fait partie des
s langues gravement menacées, parce que le nombre de personnes qui le savent parler (200 mille actuellement, la plupart très âgée) est diminué fortement par rapport au 1950, quand cette langue, fortement identitaire d'origine celtique, était parlée par plus d'un million de personnes. Au présent, la mobilisation des institutions françaises et des associations culturelles à fin de sauvegarder ce patrimoine culturel est évidente : à titre d'exemple, le nombre des enfants qui suivent des courses bilingues à l'école est augmenté de 33% entre 2006 et 2012. En outre, la Faculté de Sciences Politiques à Paris l'année passée a introduit un cours de et en breton, une offre qui sera disponible aussi outre-mer, à la prestigieuse université d'Harvard à partir de l'année prochaine. L'UNESCO donne compte aussi des langues revitalisées, mais la liste est en vérité très courte, vu qu'elle concerne seulement trois cas sur 3000. Le breton, sera-t-il la quatrième langue finalement hors de danger ?
s langues gravement menacées, parce que le nombre de personnes qui le savent parler (200 mille actuellement, la plupart très âgée) est diminué fortement par rapport au 1950, quand cette langue, fortement identitaire d'origine celtique, était parlée par plus d'un million de personnes. Au présent, la mobilisation des institutions françaises et des associations culturelles à fin de sauvegarder ce patrimoine culturel est évidente : à titre d'exemple, le nombre des enfants qui suivent des courses bilingues à l'école est augmenté de 33% entre 2006 et 2012. En outre, la Faculté de Sciences Politiques à Paris l'année passée a introduit un cours de et en breton, une offre qui sera disponible aussi outre-mer, à la prestigieuse université d'Harvard à partir de l'année prochaine. L'UNESCO donne compte aussi des langues revitalisées, mais la liste est en vérité très courte, vu qu'elle concerne seulement trois cas sur 3000. Le breton, sera-t-il la quatrième langue finalement hors de danger ?