Sacrifier les librairies pour la survivance des livres

La littérature est une déclinaison de la communication que souvent est identifiée avec ses supports. Cependant, cette superposition n'est pas correcte, parce que la littérature comprend aussi les genres propres des cultures orales. En bref, la littérature existe de façon indépendante par rapport à l'existence des livres et de l'écriture, bien que la transmission écrite garantisse, sans doute, plus de chances de survivance aux œuvres, nonobstant l'extinction d'une culture. Actuellement, en Occident il y a un débat sur le risque de disparition des livres en papier, à cause de la crise qui a mis à genoux la plupart des librairies et des éditeurs indépendants, en favorisant la grande distribution, telle que Amazon et IBS qui bientôt pourraient devenir eux-mêmes éditeurs. Les couts pour la r
réalisation d'un livre ne sont quasiment jamais soutenables à présent, et l'avancée du livre numérique est effrayante, même si plusieurs lecteurs partout dans le monde affirment que la lecture d'un livre en papier n'a rien à voir avec celle sur un écran. Le débat international montre qu'en plus de la question financière, le cœur du problème réside désormais dans le rapport de dépendance entre les éditeurs et les distributeurs. L'élimination des distributeurs, c'est-à-dire la vente directe, assurerait apparemment la survivance des livres, mais ce choix est évidemment très difficile.